Actualités d'Antoine Ntsimi

Antoine Ntsimi a trouvé une solution pour contourner les obstacles liés au transit rencontrés par les États membres de la CEMAC.

Il s'agit d'établir une interconnexion avec le dispositif SYDONIA. C'est par le biais de la CEMAC dont il est l'actuel président que le Camerounais compte mettre en place ce projet. Le plan envisage trois niveaux d'interconnexion dont l'interconnexion entre les États membres, l'interconnexion des douanes qui se trouvent dans les rayons de transit et l'interconnexion entre les États membres, la CEMAC et l'EIED. Les objectifs d'une telle démarche sont multiples. L'harmonisation des opérations douanières, la mise en place d'un outil de gestion automatisé et moderne, le renforcement de l'échange de données et de la coopération entre les pays membres de la CEMAC et les administrations douanières ainsi que le renforcement des capacités régionales en sont les lignes principales. Les bénéficiaires ne sont rien d'autre que les opérateurs économiques, les douaniers, la Commission de la CEMAC, le gouvernement de chaque Nation membre et les autres entités gouvernementales.

L'élaboration de cette solution implique l'établissement d'un site central accessible aux pays membres et d'une plate-forme destinée à l'usage de la CEMAC, d'une part. Et d'une autre part, elle prévoit l'utilisation des modules de SYDONIA++ et celui du Transit de SYDONIAWorld. Les usagers de ce tout nouveau système auront à leur disposition des postes de travail directement reliés au réseau. Ils ont ainsi la possibilité d'exploiter les traitements et les données obtenues via le site central en temps réel. Ces utilisateurs bénéficieront de formations techniques et fonctionnelles pour maîtriser la manipulation des appareils et comprendre le fonctionnement du dispositif.

Antoine Ntsimi

Constituant une vision à long terme, le Programme Économique Régional ou PER de la CEMAC tourne autour de 3 phases bien distinctes. Le but de la communauté étant de devenir une région émergente en 2025, ce programme part de l'année 2011 jusqu'à cette date. Sa première phase est consacrée à la période de 2011 - 2015. Il s'agit de la période de démarrage effective des programmes. Ainsi, il est appelé plan opérationnel. Véritable socle institutionnel, il permet à tous les projets de se mettre en place peu à peu et ce, grâce aux différents financements et aux collaborations multiples entre les différents organes qui interviennent tant au niveau régional que national. La phase 2 du PER va de 2016 à 2020. Elle consiste à consolider et à raffermir la première étape. Elle vise essentiellement la mise en place des différents facteurs qui entrent dans la compétitivité. Ainsi, elle a pour principal but d'édifier des institutions fiables, viables et fortes au sein de la CEMAC. Quant à la dernière phase, elle intervient de 2021 à 2025. Celle-ci se concentre à mettre en place des investissements productifs. Elle a pour ambition de créer des entreprises capables de conquérir différents marchés, surtout internationaux. Ainsi, l'économie de la région de l'Afrique Centrale émergera. Pour réaliser ce vaste programme économique régional, le président de la CEMAC, Antoine Ntsimi, n'a pas manqué de souligner à tous les pays membres, l'importance du budget de la communauté. Pour le moment, la Taxe Communautaire d'Intégration ou TCI que certains pays ont déjà versée est loin d'être suffisante pour mener à bien les actions. Il a également précisé que tout concours apporté pour améliorer le recouvrement de cette TCI est le bienvenu. Les phases du PER, surtout la première, nécessite en effet des fonds conséquents. D'ailleurs, le PER représente le chantier-clé de la communauté. Aussi, il est le modèle à suivre sur le terrain pour tous les états membres, les investisseurs ainsi que les collaborateurs. Bien réparties en 5 années chacune, les phases du programme économique régional du CEMAC ne peut que permettre à Antoine Ntsimi d'espérer un succès de la CEMAC pour tous les états membres et ce, malgré quelques défis à relever ainsi que les difficultés qui seront rencontrées.

Grâce à l'appui financier du cabinet d'intelligence britannique Oxford Business Group, le premier guide économique sur le Gabon en version anglaise a pu être édité sous le titre de « The report Gabon 2010 ». D'autres organismes ont également apporté leur contribution dans la mise en oeuvre de ce rapport, dont le partenaire principal est le Ministère de l'économie, de l'industrie, du commerce et du tourisme. De nombreux points ont été définis dans ce document, comme entre autres le grand virage économique connu par la CEMAC ou la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale en 2010, selon Antoine Ntsimi, le Président du groupe. Les différentes stratégies adoptées par la CEMAC ainsi qu'une description complète de ses activités sont présentées dans un chapitre spécifique. La publication de ce guide économique vise essentiellement à faire connaître au grand public, notamment aux investisseurs étrangers, la situation économique gabonaise en 2010. Ce rapport permet de faire un bref aperçu sur les potentialités économiques, les perspectives de développement au Gabon. Une bonne connaissance de ces trois points importants est essentielle avant de lancer un quelconque projet. L'édition du guide économique en anglais vise d'une part, à attirer les investisseurs anglophones et d'autres part, à faire connaître aux pays anglophones l'économie gabonaise et les secteurs d'activités porteurs du pays. Le Président de la CEMAC a souligné également au cours de son intervention que le rapport économique comporte d'innombrables interviews de personnalités célèbres sur le plan économique et politique, pour ne citer que Jean Ping, le Président de la Commission de l'Union Africaine, Chi Jianxin, le Directeur Général du CAD Fund ou Fonds de Développement Chine-Afrique et Magloire Ngambia, le Ministre du commerce, de l'économie, de l'industrie et du tourisme. En prime de ces interviews, les lecteurs auront le privilège d'y trouver une tribune spéciale dédiée à la présentation des points de vue du Président de la République française, Nicolas Sarkozy. Selon les spécialistes issus du secteur de l'économie, la publication de ce rapport ne fera que mettre en évidence les opportunités économiques au Gabon. Par ailleurs, ce document constitue un outil très efficace pour véhiculer les principales stratégies de la CEMAC, qui est un des grands acteurs de l'économie gabonaise.